Résultats de l’enquête :
Valorisez vos codes sources et logiciels :
maximisez votre recherche !
L’enquête sur les pratiques et les besoins de la communauté scientifiques autour des codes sources et logiciels ainsi que leur valorisation a eu lieu en ligne entre le 1er mars et le 18 avril 2025, elle a reçu 147 réponses. Elle fera l’objet de la publication d’un rapport détaillé et les données de l’enquête seront publiées après avoir été anonymisées. Cette page reprend les différentes questions de l’enquête et donne pour chacune les données récoltées ainsi qu’une première interprétation de celles-ci.
Contexte de l’enquête
L’objectif de cette enquête est de mieux connaître les pratiques et les besoins des chercheurs et des personnels de recherche autour de la production, de l’utilisation et de la valorisation des codes sources et logiciels.
Le résultat de cette enquête permettra de dresser un premier bilan des habitudes de travail du monde de la recherche autour de ce point dans la région Centre-Val de Loire mais aussi des besoins de formation et d’accompagnement de la communauté scientifique. Enfin elle permettra une prise de contact avec les équipes de recherche productrices de codes sources et logiciels qui le souhaitent.
Elle est produite, en partenariat C-VaLo, dans le cadre du Pôle Universitaire d’Innovation Loire Valley Innov’ et de l’Atelier de la donnée Centre Val de Loire. ELLe s’adresse à l’ensemble des chercheurs, des doctorants et des personnels d’appui à la recherche des institutions partenaires : université de Tours, université d’Orléans, CNRS, CHRU de Tours, CHU d’Orléans, INRAE, BRGM, INSERM et INSA Centre Val de Loire.
Définition des termes de l’enquête
Le comité « Ouvrir la Science » définit un logiciel comme étant :
« la description, dans un ou plusieurs langages informatiques, d’un processus de traitement de données que l’on souhaite faire réaliser par un ordinateur. On parle de logiciel lorsqu’un code a suffisamment d’utilité par lui-même pour qu’il soit considéré comme ayant une existence propre en termes de préservation, d’évolution et de diffusion »
Le code source quant à lui est défini de la manière suivante :
« un code [informatique] écrit par un auteur humain »
Dans le cadre de cette enquête, nous nous intéressons à ces deux éléments qui sont intimement liés et qui posent les mêmes problématiques en termes de production, d’utilisation et de valorisation. Les questions de cette enquête concernent donc ces deux éléments de manière indifférenciée.
Selon la définition du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES), la valorisation correspond au fait de :
« […] rendre utilisables ou commercialisables les connaissances et les compétences de la recherche »
Quelle que soit la visée de cette valorisation (dans une démarche économique, de Science Ouverte ou les deux), elle a pour objectif la diffusion et l’utilisation la plus large possible d’une production logicielle dans le monde socio-économique.
La valorisation des codes sources et logiciels : un enjeu pour la recherche
Dans le cadre de la recherche scientifique, les codes sources et logiciels sont conçus, maintenus, et utilisés par des chercheurs, des doctorants et des personnels d’appui à la recherche. Au même titre que les publications et les données de recherche, les codes constituent un produit de recherche. Ils ont même un rôle clé car, en fonction des cas, ils peuvent être un outil, un résultat ou un objet d’étude.
La réalisation, la diffusion et la maintenabilité des codes sources et logiciels de la recherche constituent donc des enjeux majeurs de la recherche scientifique. Malgré cela, les manières et bonnes pratiques pour répondre à ces enjeux sont largement sous-estimées et mal reconnues, et les logiciels eux-mêmes sont souvent mal référencés et conservés, contrairement aux publications et données. Cela a pour conséquence la disparition d’une partie de cette production logicielle. Il apparaît donc nécessaire de travailler à une meilleure valorisation de ces logiciels. Elle implique des aspects techniques (les solutions de diffusion, de maintenabilité et de documentation des logiciels) mais aussi juridiques (utilisation de licences attachées à ces productions).
Cette valorisation peut prendre plusieurs formes, d’abord celle d’une valorisation économique consistant en la vente, la location ou la cession d’un droit de propriété exclusif et secret sur un logiciel. Elle peut aussi suivre la voie de la Science ouverte, le logiciel Open Source étant également une stratégie de valorisation d’une production logicielle. Les deux stratégies de valorisation peuvent même cohabiter dans certains cas.
Questionnaire et réponses
1. Quel est votre statut au sein de votre équipe de recherche ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec plusieurs réponses possibles et un champ libre :
-
Chercheur / chercheuse / enseignant-chercheur / enseignante-chercheuse
-
Doctorant(e)
-
Ingénieur(e) / technicien(ne)
-
Autre
Données
Statut | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Chercheur/enseignante-chercheuse | 90 | 61,2 |
Ingénieur(e) / technicien(ne) | 39 | 26,5 |
Doctorant(e) | 16 | 10,9 |
Post-Doctorant(e) | 2 | 1,4 |
Total | 147 | 100 |
Graphe
Commentaire
Cette question avait pour but de cerner le statut des membres de l’ESR qui sont des producteurs de code.
Les réponses montrent une majorité de chercheurs parmi les répondants. Cela montre bien que les producteurs de codes ne sont pas seulement des développeurs au service des chercheurs mais bien les chercheurs eux-mêmes. Le reste des répondants correspond principalement à des personnels d’appuis à la recherche.
2. Quelles sont vos tutelles institutionnelles ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste avec plusieurs réponses possibles et un champ libre :
-
BRGM
-
CHU d’Orléans
-
CHRU de Tours
-
CNRS
-
INRAE
-
INSA
-
INSERM
-
Université d’Orléans
-
Université de Tours
-
Autre
Données
Nom de l’institution | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Université de Tours | 70 | 32 |
Université d’Orléans | 48 | 21,9 |
CNRS | 36 | 16,4 |
INRAE | 18 | 8,2 |
INSA | 16 | 7,3 |
INSERM | 9 | 4,1 |
Autre | 9 | 4,1 |
CHRU de Tours | 7 | 3,2 |
BRGM | 6 | 2,7 |
Total | 219 | 100 |
Commentaire
L’objectif de cette question était de savoir si toutes les institutions membres du PUI était bien représentée parmi les répondants de l’enquête.
Les réponses montrent que toutes les institutions sont bien représentées mais dans des proportions différentes. Ces différences s’expliquent d’abord par les différences de nombres de personnels entre les différentes tutelles institutionnelles et par une diffusion plus ou moins efficace de l’enquête aux sein de celles-ci.
3. Dans quel domaine scientifique(s) vous inscrivez-vous ?
Caractéristiques
Facultatif. Texte libre.
Données
Domaine scientifique | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Informatique et sciences de l’information | 32 | 21,8 |
Mathématiques | 15 | 10,2 |
Sciences biologiques | 13 | 8,8 |
Sciences de la terre et de l’environnement | 12 | 8,2 |
Sciences médicales et de la santé | 7 | 4,8 |
Ingénierie et technologie | 6 | 4,1 |
Sciences physiques | 6 | 4,1 |
Génie des matériaux | 5 | 3,4 |
Économie et commerce | 4 | 2,7 |
Génie électrique | 4 | 2,7 |
Histoire et archéologie | 4 | 2,7 |
Sciences humaines et arts | 3 | 2 |
Langues et lettres | 2 | 1,4 |
Psychologie et sciences cognitives | 2 | 1,4 |
Sciences chimiques | 2 | 1,4 |
Gestion de l’énergie | 1 | 0,7 |
Sociologie | 1 | 0,7 |
vide | 28 | 19 |
Total | 147 | 100,1 |
Graphe
Commentaire
L’objectif de cette question était de voir quels domaines scientifiques produisaient du code et dans quelle proportion.
Il a été fait le choix de laisser les répondants répondre en « texte libre » pour ne pas les restreindre dans leur réponse mais cela a eu pour conséquence d’avoir une très grande variété de réponses différentes. Pour l’exploitation des résultats, nous avons choisi de regrouper les domaines scientifiques en suivi la classification des domaines scientifiques de l’OCDE (https://www.oecd.org/content/dam/oecd/fr/publications/reports/2015/10/frascati-manual-2015_g1g57dcb/9789264257252-fr.pdf).
Les réponses permettent aussi de déterminer que tous les domaines produisent du code source dans le cadre de leur recherche, même des domaine comme l’économie, les arts, les sciences humaines ou les lettres. Ce constat avait déjà été fait lors de l’état des lieux de la production et de la valorisation des logiciels issus de la recherche publique française en 2023 (https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/sites/default/files/2024-12/rapport-sur-la-production-et-la-valorisation-des-logiciels-issus-de-la-recherche-publique-fran-aise-35553.pdf) et cela se confirme pour la région Centre-Val de Loire.
On constate néanmoins que le domaine « Informatique et sciences de l’information » est surreprésenté par rapport aux autres. Plusieurs raisons expliquent cela, d’abord il s’agit d’un domaine particulièrement propice à la production de code ce qui augmente le nombre de répondants potentiels mais aussi parce qu’il regroupe des sous-domaines variés comme la « bio-informatique », les « humanités numériques », etc. qui sont également très proches d’autres domaines scientifiques mais qui ont été raccrochés à la catégorie « Informatique et sciences de l’information » de par leur nature.
4. A quelle(s) unité(s) de recherche appartenez-vous ?
Caractéristiques
Facultatif. Texte libre.
Données
Nom de l’unité | Occurrence |
---|---|
LIFAT (EA 6300) | 11 |
IDP (UMR 7013) | 9 |
LIFO (UR 4022) | 8 |
PRISME (UR 4229) | 8 |
GREMAN (UMR 7347) | 7 |
CITERES (UMR 7324) | 5 |
LaMé (EA 7494) | 5 |
N2Cox (UMR 1069) | 5 |
PRC (UMR 7247) | 5 |
CESR (UMR 7323) | 4 |
ISTO (UMR 7327) | 4 |
VALLOREM (UR 6396) | 4 |
EFNO (INRAE) | 3 |
GéHCO (EA 6293) | 3 |
iBrain (UMR 1253) | 3 |
Info&Sols (INRAE) | 3 |
MSH-VDL (UAR 3501) | 3 |
IRBI (UMR 7261) | 2 |
LLL (UMR 7270) | 2 |
URZF (INRAE) | 2 |
BioForA (UMR 0588) | 1 |
CBM (UPR 4301) | 1 |
CEMHTi (UPR 3079) | 1 |
CeTHIS (UR 6298) | 1 |
CIAMS (EA 4532) | 1 |
CIC-IT (CIC 1415) | 1 |
GREMI (UMR 7344) | 1 |
ICOA (UMR 7311) | 1 |
LPC2E (UMR 7328) | 1 |
MAVIVHe (U 1259) | 1 |
ORN (UAR 704) | 1 |
PACTE (UMR 5194) | 1 |
QualiPsy (UR 1901) | 1 |
SPHERE (UMR 1246) | 1 |
Commentaire
Cette question avait pour objectif de mettre en évidence les unités produisant le plus de code source, afin d’identifier des cibles privilégiées pour des actions de sensibilisations et des offres d’accompagnement sur la valorisation des productions logicielles.
En cohérence avec la question 4, les réponses montrent que les laboratoires produisant le plus de code sont ceux travaillant sur des domaines informatiques, de mathématiques ou d’ingénierie (LIFAT, IDP, LIFO, PRSIME, GREMAN) mais on trouve également avec plusieurs occurrences des laboratoires de SHS (CITERES) ou de médecine (N2Cox).
5. Produisez-vous du code source ou des logiciels dans le cadre de votre activité de recherche ou au service de la recherche ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec une seule réponse possible :
-
Oui
-
Non
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Oui | 134 | 91,2 |
Non | 13 | 8,8 |
Total | 147 | 100 |
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Commentaire
Par cette question, l’objectif était de caractériser si les répondants étaient bien des producteurs de codes car ils étaient le public cible de cette enquête. Avec plus de 90% de répondants qui ont déclarés produire du code, cet objectif a bien été atteint.
6. Utilisez-vous des codes sources et logiciels produits par vous-même, par des membres de votre équipe de recherche ou d’une communauté scientifique ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec plusieurs réponses possibles et champ libre :
-
Code produit par vous-même
-
Code produit au sein de l’équipe de recherche
-
Code produit par la communauté
-
Pas d’utilisation de code
-
Autre
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis (par rapport au nombre de répondants) |
---|---|---|
Code produit par vous-même | 129 | 87,8 |
Code produit par la communauté | 98 | 66,7 |
Code produit au sein de l’équipe de recherche | 64 | 43,5 |
Pas d’utilisation de code | 7 | 4,8 |
Autre | 5 | 3,4 |
Total | 303 | NA |
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Commentaire
Cette question avait pour objectif de mieux connaître l’origine des codes produits et utilisés par les membres de l’ESR.
La majorité des répondants utilisent des codes de diverses origines : des codes produits personnellement aussi bien que produits par d’autres ou par des membres de leur équipe. Cela implique que la production de code n’est pas monolithique, c’est un travail individuel et collectif
En cohérence avec la question 6, ces données nous permettent aussi d’avoir confirmation que le public de répondants est pertinent pour l’enquête car seulement 4% des répondants n’utilisent pas de codes.
7. À quelle fréquence produisez-vous ou utilisez-vous des codes sources et logiciels dans le cadre de votre activité ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec une seule réponse possible :
-
Tous les jours
-
Au moins une fois par semaine
-
Au moins une fois par mois
-
Au moins une fois par an
-
Jamais
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Tous les jours | 51 | 34,7 |
Au moins une fois par semaine | 49 | 33,3 |
Au moins une fois par mois | 26 | 17,7 |
Au moins une fois par an | 14 | 9,5 |
Jamais | 7 | 4,8 |
Total | 147 | 100 |
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Cette question avait pour objectif de caractériser la fréquence de production de code chez les répondants afin de mieux définir le « profil type » de ceux-ci.
Les données montrent que la majorité des répondants sont des producteurs de code très actifs : plus des deux tiers produisent du code au moins une fois par semaine. L’activité de production comme une activité secondaire et ponctuelle (une fois par mois ou par an) semblent plus marginale car elle ne concerne qu’environ un quart des répondants. Comme cela avait déjà été observé dans le question 6 et 7, les répondants sont un public pertinent pour l’enquête car moins de 5% déclarent ne jamais produire de code.
8. Quelle(s) motivation(s) vous amène(nt) à la réalisation ou à l’utilisation de codes sources et logiciels dans le cadre de vos missions ?
Caractéristiques
Facultatif. Liste de choix avec plusieurs réponses possibles et un champ libre :
-
Besoin ponctuel sur un projet ou pour un chercheur
-
Code réalisé pour remplir des missions courantes de l’équipe de recherche
-
Code produit dans le cadre d’une recherche fondamentale
-
Autre
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis (par rapport au nombre de répondants) |
---|---|---|
Besoin ponctuel sur un projet ou pour un chercheur | 107 | 72,8 |
Code réalisé pour remplir des missions courantes de l’équipe de recherche | 88 | 59,9 |
Code produit dans le cadre d’une recherche fondamentale | 88 | 59,9 |
Autre | 11 | 7,5 |
Total | 294 | NA |
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Cette question avait pour objectif de déterminer les motivations des répondants à produire du code : est-ce plutôt une production de recherche pure ? ou un manière de mettre à disposition un outil de travail pour un groupe ?
D’après les résultats, les producteurs produisent des codes pour diverses raisons, une grande tendance ne se dégage pas et la majorité des répondants ont indiqué produire du code pour plusieurs raisons différentes. Cela implique que la production de codes se fait selon des problématiques et des besoins divers. Comme les résultats de la question 6 l’avait indiqué, la production de code chez les répondants semblent être une activité diversifiée et non monolithique.
9. Quelle(s) catégorie(s) de codes sources et logiciels produisez-vous ou utilisez-vous dans le cadre de vos missions ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec plusieurs réponses possibles et un champ libre :
-
Logiciel autonome, application, simulation
-
Bibliothèque
-
Infrastructure
-
Logiciel embarqué / logiciel enfoui
-
Module / Plug-in
-
Outil de développement
-
Ne sais pas
-
Autre
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis (par rapport au nombre de répondants) |
---|---|---|
Logiciel autonome, application, simulation | 117 | 79,6 |
Bibliothèque | 52 | 35,4 |
Outil de développement | 49 | 33,3 |
Module / Plug-in | 33 | 22,4 |
Autre | 15 | 10,2 |
Infrastructure | 14 | 9,5 |
Logiciel embarqué / logiciel enfoui | 9 | 6,1 |
Ne sais pas | 9 | 6,1 |
Total | 298 | NA |
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Cette question avait pour objectif de déterminer les types de logiciels produits par les répondants pour si un type de logiciel était privilégié ainsi que pour savoir si les répondants produisaient un ou plusieurs types de codes sources et logiciels.
Les données mettent en avant une prédominance de plusieurs types de productions logiciels, notamment les « logiciels autonomes » et les bibliothèques. Néanmoins tous les types de logiciels sont produits au sein de la population de répondants et d’autres types ont été notifiés dans la catégorie « Autre ». On note aussi que les répondants produisent dans leur majorité plusieurs types de logiciels différents, ce qui implique diversité de besoins et de motivation à produire ces logiciels. Cette réponse vient confirmer les conclusions tirées des questions 6 et 8.
10. Avez-vous pour habitude d’utiliser un ou des outils de travail collaboratifs pour la production de codes sources et logiciels ? Si oui, lequel ou lesquels ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec une seule réponse possible :
-
Oui
-
Non
Un champ commentaire pour détailler le nom du ou des outils utilisés.
Données
Réponses | Données brutes | Données brutes (dont mention d’une forge logicielle) | Pourcentages arrondis | Pourcentages arrondis (dont mention d’une forge logicielle) |
---|---|---|---|---|
Oui | 85 | 73 | 57,8 | 49,7 |
Non | 62 | NA | 42,2 | NA |
Total | 147 | NA | 100 | NA |
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Cette question ainsi que la question n°11 avaient pour vocation de connaître les outils utilisés par les répondants dans le cadre de leur développement de codes sources et logiciels. Les bonnes pratiques de développement induisent l’utilisation d’une forge logiciel et/ou d’un outil de version de code, c’est ce que nous essayons de contrôler avec cette question.
La forge logicielle est largement utilisée par les répondants comme outil collaboratif (50%), même si une part importante (42%) n’utilise pas d’outil spécifique pour le travail en groupe autour d’un code source ou d’un logiciel. Une formation au bonne pratique du développement pourrait permettre de présenter l’intérêt de ce type d’outil dans une démarche de qualité logicielle mais aussi de Science Ouverte.
11. Avez-vous des habitudes de travail pour la conservation du code source au sein de votre équipe de recherche ou de votre institution ? Par exemple le dépôt systématique sur une forge institutionnelle ou thématique ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste avec une seule réponse possible :
-
Oui
-
Non
Un champ commentaire pour détailler les habitudes de travail
Données
Réponses | Données brutes | Données brutes (dont mention d’une forge logicielle) | Pourcentages arrondis | Pourcentages arrondis (dont mention d’une forge logicielle) |
---|---|---|---|---|
Oui | 70 | 29 | 47,6 | 19,7 |
Non | 77 | NA | 52,4 | NA |
Total | 147 | NA | 100 | NA |
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Cette question ainsi que la n°10 avaient pour vocation de connaître les outils utilisés par les répondants dans le cadre de leur développement de codes sources et logiciels. Les bonnes pratiques de développement induisent l’utilisation d’une forge logiciel et/ou d’un outil de version de code, c’est ce que nous essayons de contrôler avec cette question.
S’il semble y avoir des habitudes de travail pour conserver les codes sources produits au sein des unités de recherche (47% des répondants), l’utilisation d’une forge logicielle à cette fin est assez minoritaire avec moins de 20% de répondants. Une formation au bonne pratique du développement pourrait permettre de présenter l’intérêt de ce type d’outil dans une démarche de qualité logicielle mais aussi de Science Ouverte.
12. Avez-vous des habitudes de travail pour la conservation pérenne du code produit ? Par exemple, le dépôt sur Software Heritage ou sur HAL.
Caractéristiques
Obligatoire. Liste avec une seule réponse possible :
-
Oui
-
Non
Un champ commentaire pour détailler les habitudes de travail
Données
Réponses | Données brutes | dont mentionnant « Software Heritage » ou « HAL » |
---|---|---|
Oui | 35 | 5 |
Non | 112 |
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Cette question avait pour objectif de connaître la sensibilité des répondants au concept « d’archive pérenne du code » ainsi que l’outil qu’ils utilisent pour le mettre en place.
Les réponses montrent qu’une grande partie des répondants a conscience de ne pas avoir de pratique particulière dans ce domaine. Les seules solutions pour l’archive pérenne des codes recommandées par le ministère et dans les bonnes pratiques de la Science Ouverte sont l’utilisation de Software Heritage et de HAL. Les réponses indiquent qu’ils sont utilisées par une très petite minorité de répondants (3% d’entre eux), les autres répondants considèrent la forge logicielle comme une solution d’archive ce qui n’est pas le cas.
Il convient néanmoins d’ajouter une nuance à ces chiffres car l’outil Software Heritage sauvegarde tous les projets logiciels publics déposés dans une forge, ainsi un grand nombre de répondants bénéficient donc certainement de cette archive sans le savoir. Cet aspect mérite donc une sensibilisation, pour faire connaître son existence et son intérêt, car sans habitudes pour conserver les codes de la part des producteurs, ceux-ci sont condamnés à être perdus.
13. Avez-vous pour habitude que soient attachées des licences à vos productions de codes sources et logiciels ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec une seule réponse possible :
-
Toujours
-
Souvent
-
Parfois
-
Jamais
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Jamais | 71 | 48,3 |
Parfois | 26 | 17,7 |
Souvent | 26 | 17,7 |
Toujours | 24 | 16,3 |
Total | 147 | 100 |
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L’objectif de cette question était de mesurer l’occurrence d’utilisation ou non des licences par les répondants pour définir les droits associées à leurs productions logicielle.
Apposer une licence sur un logiciel est la manière la plus mise en avant par le ministère et les bonnes pratiques de la Science Ouverte pour définir les droits associées à leurs productions logicielle (utilisation, modification, redistribution, etc…). D’autres solutions existent comme la mise en place de CGU mais elles sont plus lourdes et sont utilisées principalement pour des logiciels à but commercial.
Les réponses montrent que le fait d’attacher une licence à un logiciel produit n’est jamais réalisé dans presque la moitié des cas (48%) et qu’elle est faite systématiquement dans seulement 16% des cas. Cette sous-utilisation de cet outil juridique peut s’expliquer notamment par le manque de ressources humaines formées à cette compétence dans la région ainsi que par l’absence de recommandations sur cette question de la part de la plupart des institutions dont dépendant les répondants.
Il convient donc de sensibiliser fortement les producteurs de codes sur l’existence de cet outil, son intérêt et la manière dont il peut être utilisé (notamment lien avec les services juridiques et de valorisation des institutions) ainsi que d’inciter les institutions à produire des recommandations notamment avec des listes de licences à privilégier.
14. Avez-vous connaissance du droit et de la politique de votre établissement concernant la production logicielle ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec une seule réponse possible :
-
Oui
-
Plutôt oui
-
Plutôt non
-
Non
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Oui | 8 | 5,4 |
Plutôt oui | 26 | 17,7 |
Plutôt non | 63 | 42,9 |
Non | 50 | 34 |
Total | 147 | 100 |
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La connaissance de la politique de l’institution de rattachement concernant la production logicielle est essentielle pour la valorisation des logiciels car elle va détailler les objectifs de l’institution, la marche à suivre pour valoriser un logiciel ou encore les services à contacter. L’enquête avait donc pour objectif de savoir si les répondants avait conscience de ces enjeux par le biais d’une connaissance de la politique logicielle de leur institution. Les réponses montrent une méconnaissance généralisée sur cette question de part des répondants. Il convient donc de sensibiliser les répondants à ces questions de politique institutionnelle ainsi qu’aux aspects juridiques qui leur sont associés (dévolution des droits à l’employeur notamment).
15. Lors de la création ou de la réutilisation de codes sources et logiciels, avez-vous pour habitude de vérifier les droits associés à ces productions ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec une seule réponse possible :
-
Toujours
-
Souvent
-
Parfois
-
Jamais
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Toujours | 41 | 27,9 |
Souvent | 33 | 22,4 |
Parfois | 34 | 23,1 |
Jamais | 39 | 26,5 |
Total | 147 | 99,9 |
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Lors du développement d’un logiciel, des briques logiciels issus d’autres logiciels peuvent être utilisés. Des droits d’utilisations ont été associées à ces briques logiciels qui peuvent influer sur les possibilités de partage, de modification et plus largement de valorisation du logiciel qui utilise ces briques logiciels. Pour ces raisons, il est essentiel de contrôler les droits qui sont associés à une brique logicielle lorsque celle-ci est utilisée pour un développement. Les réponses montrent une grande diversité de cas mais de part son aspect essentiel il convient de sensibiliser les répondants à cette question afin de permettre au logiciel produit par les chercheurs d’être valorisé de la manière la plus adaptée sans être bloqué par des droits découlant d’une brique logicielle utilisée.
16. Avez-vous pour habitude de publier vos codes sources et logiciels et de les associer à des publications scientifiques et/ou des données de recherche ?
Caractéristiques
Liste de choix avec une seule réponse possible :
-
Publication et association
-
Publication de codes seuls
-
Pas de publication
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Publication et association | 66 | 44,9 |
Publication de codes seuls | 14 | 9,5 |
Pas de publication | 67 | 45,6 |
Total | 147 | 100 |
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Cette question avait pour objectif de déterminer le taux de « valorisation scientifique » des codes produits par les membres de l’ESR au niveau local. Même si l’association d’un code source à une publication scientifique n’est pas la seule manière de valoriser scientifiquement un code source produit dans le cadre d’une recherche scientifique( ex : software paper) il s’agit de la manière privilégiée de le faire, il s’agit donc d’un bon indicateur.
Les réponses montrent que cette manière de valoriser les codes est relativement privilégiée par les répondants avec presque la moitié des répondants qui associent les codes sources qu’ils produisent à leurs publications scientifiques. La publication de code seul semble marginale, ce qui peut s’expliquer par le peu de reconnaissance scientifique que rapporte ce genre de publications en comparaison d’une publication scientifique « classique ».
17. Avez-vous pour habitude de valoriser vos codes sources et logiciels en les ouvrant en accord avec les principes de la Science Ouverte ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec une seule réponse possible :
-
Systématiquement
-
Régulièrement
-
Ponctuellement
-
Jamais
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Systématiquement | 26 | 17,7 |
Régulièrement | 36 | 24,5 |
Ponctuellement | 28 | 19 |
Jamais | 57 | 38,8 |
Total | 147 | 100 |
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Commentaire
Cette question avait pour objectif de déterminer à quel point l’ouverture des codes étaient une pratique courante chez les répondants ainsi que le concept de valorisation des codes sources et logiciels par les principe de la Science Ouverte.
Les résultats montrent une tendance à aller vers la Science Ouverte chez une partie non-négligeable avec 42% de répondants qui déclarent explorer systématiquement ou régulièrement ce type de valorisation. Néanmoins une part importante des répondants n’explorent jamais cette voie (39%).
Il conviendrait de sensibiliser les répondants aux différentes manières de valoriser leurs productions de codes sources et de logiciels, notamment celle suivant les principes de la Science Ouverte en leur présentant les avantages, les conditions, et les limites de cette voie de valorisation.
18. Avez-vous pour habitude de rechercher une valorisation économique de vos productions logicielles ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec une seule réponse possible :
-
Systématiquement
-
Régulièrement
-
Ponctuellement
-
Jamais
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Systématiquement | 3 | 2 |
Régulièrement | 2 | 1,4 |
Ponctuellement | 14 | 9,5 |
Jamais | 128 | 87,1 |
Total | 147 | 100 |
Graphe
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La valorisation économique d’une production logicielle dépendant de beaucoup de facteurs extérieurs à la simple volonté du répondant, il nous a semblé plus pertinent de questionner « l’habitude de rechercher une valorisation économique ». Cette question permettait donc de savoir si cette option est envisagée par les répondants et à quel point.
Les résultats montrent une très forte tendance à ne pas envisager cette voie de valorisation car 87% des répondants déclarent ne jamais l’explorer et seulement 3% indiquent le faire manière systématique ou régulière.
Il conviendrait de sensibiliser les répondants aux différentes manières de valoriser leurs productions de codes sources et de logiciels, notamment celle impliquant une valorisation économique en leur présentant les avantages, les conditions, et les limites de cette voie de valorisation.
19. Si oui, avez-vous pour habitude de vous tourner vers les services valorisation de vos tutelles ou vers C-VaLo ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec une seule réponse possible :
-
Oui
-
Non
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Oui | 21 | 14,3 |
Non | 126 | 85,7 |
Total | 147 | 100 |
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Cette question avait pour objectif de déterminer si les répondants connaissent les services de valorisation de leur tutelles ainsi que le dispositif C-VaLo, qui s’adresse aux membres de toutes les institutions inclues dans le PUI, ainsi que l’habitude des répondants de mobiliser ces services pour rechercher une valorisation économique de leurs productions logicielles.
Les services sont visiblement mal connus et peu mobilisés sur ces questions car seulement 14% déclarent avoir l’habitude se tourner vers eux. Ils seraient donc très pertinent de sensibiliser les répondants à leur existence ainsi que leur intérêt pour explorer la valorisation de leurs productions logicielle.
20. Quels sujets vous intéressent dans le cadre d’une sensibilisation, d’une formation ou d’un accompagnement portant sur la production, la diffusion et la valorisation des codes sources et des logiciels ?
Caractéristiques
Facultatif. Liste de choix avec plusieurs réponses possibles et un champ libre :
-
Conservation pérenne des codes
-
Forge logicielle
-
Licences associées aux codes
-
Lien des codes avec les autres produits de la recherche
-
Ouverture des codes
-
Propriété intellectuelle des logiciels
-
Valorisation économique des logiciels
-
Autre
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis (par rapport aux nombres de répondants) |
---|---|---|
Conservation pérenne des codes | 71 | 48 |
Forge logicielle | 44 | 30 |
Licences associées aux codes | 67 | 46 |
Lien des codes avec les autres produits de la recherche | 32 | 22 |
Ouverture des codes | 50 | 34 |
Propriété intellectuelle des logiciels | 73 | 50 |
Valorisation économique des logiciels | 39 | 27 |
Autre | 7 | 4,8 |
Total | 383 | NA |
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Cette question avait vocation à faire remonter les besoins en formation des répondants autour de la question de la production, de la valorisation et du partage des codes sources et logiciels. Ce qui était un des objectifs de l’enquête.
Les données mettent en avant un besoin fort en formation de la part des répondants principalement sur les questions en lien avec les aspects juridiques (Licences et Propriété Intellectuelle) ainsi que sur la question de la conservation et l’ouverture des codes sources. Il convient donc de proposer une offre de formation aux répondants sur ces questions et de communiquer sur les services existants au sein des instituions qui peuvent accompagner les producteurs de codes sur ces questions.
Les propositions faites dans le questionnaire semblaient bien répondre aux besoins des répondants car il y a eu peu d’autres propositions de formations.
21. Parmi vos productions de codes sources et logiciels au sein de votre équipe de recherche, en identifiez-vous certaines qui pourraient faire l’objet d’une valorisation économique et/ou d’une ouverture via la Science Ouverte ?
Caractéristiques
Obligatoire. Liste de choix avec une seule réponse possible :
-
Valorisation économique
-
Valorisation « Science Ouverte »
-
Les deux
-
Non
Données
Réponses | Données brutes | Pourcentages arrondis |
---|---|---|
Valorisation type « Science Ouverte » | 72 | 49 |
Valorisation économique | 7 | 4,8 |
Les deux | 20 | 13,6 |
Non | 48 | 32,7 |
Total | 147 | 100,1 |
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Cette question avait pour but de savoir s’il existe au sein des laboratoires un potentiel patrimoine de logiciels qui n’aurait pas fait l’objet d’une valorisation de type Science Ouverte ou de à but commercial.
Les données laissent transparaître un grand potentiel de logiciel pouvant être valorisés. Si une valorisation type « Science Ouverte » semble très majoritaire (49%), il s’agit seulement de l’appréciation des répondants, certains de ce projet logiciel pourraient aussi faire l’objet d’une valorisation économique.
Des actions au sein des équipes de recherche pour discuter de ces potentiels logiciels valorisables, d’une manière ou d’une autre, seraient donc très pertinent pour mettre en valeur ce patrimoine logiciel dormant.
22. Si vous souhaitez que nos équipes reviennent vers vous, merci de renseigner votre adresse mail
Caractéristiques
Facultatif. Texte libre.
Données
Données anonymisées. 25 répondants ont laissé leurs coordonnées pour être recontactés.
Commentaire
Cette question avait pour objectif d’ouvrir un dialogue avec les répondants qui le souhaitaient sur la question de la valorisation de leur production logiciel ou sur leurs besoins.
25 répondants ont laissé leur adresse pour être recontacté ce qui représente 20% des répondants, cela indique un véritable besoin d’accompagnement sur le sujet de la part des producteurs de codes au niveau local.